Ressentir des symptômes dès le lendemain d’une prise de risque est, en effet, qu’une impression, en l’occurrence trompeuse. Pour savoir si on s’est exposé à et fait contaminer par le VIH (ou une autre IST), une seule solution : se faire dépister, au bout de six semaines après la prise de risque au laboratoire/ à l’hôpital et au bout de trois mois par autotest ou test rapide dans une association, par ex.
Effectivement, dans les courriers que l’on reçoit, on rencontre assez souvent des cas où la prise de risque a eu lieu lors d’un rapport avec une fille des « rues » (une travailleuse du sexe) ou, en tout cas, en dehors d’un couple établi, sans la connaissance du partenaire. Les mécanismes psychologiques d’une frome de remord, regret etc. ajoutent à la complexité, mais en aucun cas n’influent sur une éventuelle contamination qui s’opère à un niveau purement biologique et qui ne peut arriver qu’à cause de certaines pratiques sans protection.