VIH/SIDA

Le SIDA (Syndrome d’Immunodéficience Acquise) a été identifié pour la première fois au début des années 1980.

Il est causé par le Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH).

Quand le VIH pénètre dans la circulation sanguine, il envahit les cellules appelées lymphocytes CD4 (T4), essentielles à la réponse immunitaire, puis il insère ses propres gènes à l’intérieur des cellules qu’il transforme en minuscules fabriques de nouvelles copies de son information génétique. Ainsi, petit à petit, le nombre de virus augmente dans le sang tandis que celui des lymphocytes CD4 (T4) sains diminue. La capacité du corps à combattre les infections et autres affections est donc considérablement affaiblie.

Transmission du VIH

Le VIH est présent dans l’ensemble des sécrétions corporelles. En théorie tout liquide serait donc contaminant. Mais il faut dissocier la présence du VIH dans les sécrétions corporelles et le pouvoir infectant de la sécrétion en question. Le VIH est présent dans la salive, la sueur et les larmes, mais en quantité insuffisante pour transmettre le virus à une autre personne. Il y a cinq liquides biologiques susceptibles de contenir suffisamment de virus pour permettre une transmission, ce sont :

–          le sang (sang total, plasma…)

–          le sperme

–          le liquide pré-séminal chez l’homme

–          les sécrétions vaginales chez la femme

–          le lait maternel

Il n’existe aucun cas avéré de contamination à la suite d’un éternuement, d’une poignée de main,  d’un contact avec des sièges de toilette ou de piqûres de moustiques.